Par Isabelle Auzias sur La Tribune Côte d’Azur
Grande campagne nationale pour les Dirigeants Commerciaux de France, et déclinaison locale pleine d’enthousiasme, comme à l’ordinaire.
Laurence Barruel, présidente des DCF Côte d’Azur, est dans les starting-blocks. Elle avait eu du mal, à l’heure des confinements, à couper ce lien qu’elle souhaitait fort et pérenne entre adhérents. Aussi cette « rentrée » post-pandémie est-elle attendue avec impatience, avec un rattrapage tangible côté programmation d’événements, sans doute au rythme soutenu de deux rendez-vous par mois, « car nous avons tous très envie de nous revoir », souligne l’hyperactive présidente.
Objectif : rallumer au plus vite le feu de l’ambition, de la promotion et de la vocation commerciale, et pour ce faire, la force du réseau national sera d’une aide précieuse, à travers notamment une imposante campagne d’affichage à l’attention des jeunes générations. « Quand je serai grand, je serai commercial » se décline depuis la semaine dernière en multiples visuels sur 7.000 panneaux JCDecaux partout en France (pour rappel, le président national des DCF n’est autre que Jean Muller, co-directeur général du groupe).
170.000 offres d’emploi
Sur les Alpes-Maritimes, plus de 300 emplacements y sont dévolus, avec pour objectif de redorer le blason de professions en manque de reconnaissance et d’éclairage malgré un vrai potentiel d’employabilité. « Au vu des plans de relance de l’économie au niveau européen (et national), notre collectif s’est mobilisé pour promouvoir les métiers de la vente. On peut avoir les meilleurs produits du monde, s’il n’y a pas de ventes, il n’y a pas de chiffre d’affaires, et d’entreprises en mesure d’embaucher« .
Un leitmotiv pour Laurence Barruel, qui croit dans cette campagne de valorisation des fonctions commerciales, avec 170.000 offres d’emploi à la clef depuis le début de l’année. « Il faut le savoir, le commerce et la vente sont les segments n°1 au Top des recrutements au niveau national« , souligne Laurence Barruel. « Mais paradoxalement, c’est une filière qui souffre d’une image un peu dépassée, avec des entreprises qui peinent à recruter. C’est tout l’objectif de cette campagne, mobiliser pour motiver nos futurs commerciaux, leur faire savoir que ce sont des professions passionnantes, avec des belles perspectives d’évolution. »
Des salaires certes fluctuants, mais intéressants dans les deux sens du terme, des possibilités de reconversion, et une réelle demande sur le marché de l’emploi, la fonction commerciale a de l’avenir et veut le faire savoir. Innovation, tech, recherche, les professions de la vente s’adaptent partout, à toutes formes d’entreprises et d’activités, une force de plus… Pour un segment qui a continué à embaucher, même au plus dur de la crise (source Adeco).