Laurence Barruel, présidente des DCF Côte d’Azur, partage sa vie entre la France et l’Italie, où elle conseille les entreprises françaises et européennes désireuses de s’implanter ou se développer de l’autre côté de la frontière. Un parcours teinté d’international, qui lui fait goûter aujourd’hui le meilleur des deux mondes.

Laurence Barruel est une battante qui garde toujours le sourire ! Après des études en comptabilité à Dunkerque, où elle a passé toute son enfance, elle s’exile à Nice en 1994 pour être recrutée par une société de surveillance et gardiennage où elle évolue rapidement au poste de chef comptable. Saisissant une opportunité d’intégrer Audi Volkswagen à Nice, elle devient assistante de direction, découvre l’organisation événementielle et se verrait bien s’essayer au commercial. « J’avais des prédispositions et une vraie envie d’embrasser la fonction commerciale. Déjà, toute jeune, mes parents me sollicitaient au service dans leur crêperie »

Cette vocation contrariée par la conjoncture comme par les opportunités d’alors, la conduit à reprendre des études universitaires et obtenir avec mention le DESS Marketing à l’IAE de Nice.

Curieuse, elle approche les DCF (Dirigeants Commerciaux de France, ndlr) et découvre cet univers dans lequel elle s’épanouit complètement. Plus tard, en 2018, elle prendra la tête de la délégation Côte d’Azur et après y avoir longtemps œuvré à l’organisation événementielle ou aux relations avec la presse, elle féminise peu à peu l’institution, avec un optimisme revendiqué et le plein de compétences qu’on lui connaît et qu’elle sait déceler parmi ceux qui l’entourent. Entre temps, la combinaison de ses atouts commerciaux et de son expertise en comptabilité vont trouver leur plein accomplissement…

LE MEILLEUR DES DEUX MONDES

Le cabinet d’expertise-comptable italien Beglia, à Vallecrosia, la sollicite pour développer son portefeuille de clients français. Au-delà de l’opportunité que représente ce nouveau challenge, c’est enfin la conjonction de tous les talents de Laurence. Elle s’associe et crée le département international du cabinet, en insufflant aux équipes italiennes le tempo français, la ‘french touch’ : « Je connais bien la clientèle française, habituée à une grande réactivité de la part de leur interlocuteur. En Italie, le rapport au temps est différent ! »